Aumontzey


Histoire


Aumontzey dépendait du bailliage de Bruyères depuis 1751. Au spirituel, la commune dépendait de la paroisse de Jussarupt. En 1790, Aumontzey est inclus dans le canton de Corcieux qu'il n'a pas quitté depuis.

Monument


chappelle

Église Notre-Dame-du-Saint-Rosaire. La chapelle d'Aumontzey, à l'architecture de temple oriental, a été voulue par les patrons de l'usine voisine. Plusieurs objectifs ont présidé à cette construction. D'abord le souci d'offrir un lieu de culte plus accessible que l'église de Jussarupt dont la route était dangereuse en hiver et souvent immergée à la fonte des neiges. Ensuite, joindre l'utile à l'agréable en construisant une salle agrémentée d'une scène sous la chapelle pour réunir les jeunes du pays et faire du théâtre... les costumes - fabriqués sur place - ont hélas brûlé pendant la guerre. Pratique enfin, en utilisant le faux clocher pour y construire un château d'eau en béton, cube de 4 × 4 × 4 alimenté par une pompe puisant une eau potable dans la cour de l'usine, la distribuant à chaque ménage dans les cités ouvrières jouxtant l'usine. L'eau sans pression au robinet constituait pour l'époque un progrès considérable. Ces installations ont servi jusqu'à l'arrivée de l'eau communale.



Gérardmer


Géologie et relief


L'altitude la plus basse de la commune, 584 m, voit la Vologne s'écouler en direction de Granges. Le point le plus élevé est la Tête de Grouvelin qui culmine à 1 137 m et surplombe le lac de Lispach de La Bresse. La Tête de Grouvelin est aussi le sommet de la station de ski alpin de Gérardmer d'où partent plusieurs pistes de ski alpin.

Histoire


pont des fées

Les avis des historiens divergent concernant l'anthroponyme Gérard. En effet, la première forme écrite n'est attestée que dans la première mention de ce domaine habité dans des documents écrits officiels en 1285, dans un acte du Duc Ferry III de Lorraine créant une "ville neuve" sur le territoire des "lieux-dits de Géramer et Longe-mer". Mais une hypothèse couramment formulée consiste à rattacher l'anthroponyme Gérard à Gérard er de Lorraine (dit Gérard d'Alsace), une hypothèse reprise souvent par les Gérômois eux-mêmes. Pourtant, les historiens lorrains, depuis la fin du XIXe siècle n'accordent que peu de crédit à cette interprétation. En premier lieu parce que l'acte de Ferry III est signé presque 240 ans après que Gérard er n'accède au titre de Duc de Lorraine. Ensuite, comme le montre la toponymie, parce qu'une transformation d'une forme très ancienne de Gérald a pu se produire en "Gérard" sans pour autant renvoyer d'emblée à une personnalité historique. Par ailleurs, si, en l'absence de documents écrits, certains érudits locaux18 ont tout de même fait écho à l'opinion commune et ont maintenu cette relation entre Gérard er de Lorraine et la toponymie gérômoise, il reste que les sources archéologiques et écrites sont nettement insuffisantes et que, comme le montre Christophe Masutti dans une synthèse générale, la référence à l'anthroponyme Gérard relèverait davantage au patronage de Saint Gérard (Gérard de Toul), étant donné le double patronage historiquement attesté de la ville à Saint Gérard et Saint Barthélémy (le second a prévalu dans un passé récent).

Monuments


eglise saint Barthélémy

L'église Saint-Barthélémy, avec son grand-orgue en tribune43 et son orgue de chœur44 de Roethinger. Son clocher abrite une cloche d'importance : un gros bourdon nommé « Alphonse » rescapé de 1944, fondu à Robécourt par Georges Farnier le 23 juillet 1936. Il pèse 4 817 kg. Cette église, ainsi que les chapelles, sont rattachées à la paroisse Saint-Gérard-de-la-Vallée-des-Lacs.
La chapelle Notre-Dame du Calvaire, bâtie en 1820 sur l’emplacement de la première église géromoise. Restaurée en 1924, elle abrite des vitraux et une statue d'une Vierge à l'enfant du XVIe siècle. Située au centre de la ville, dans le cimetière.
La chapelle Saint-Étienne à Kichompré, édifiée en 1901 par la famille d'industriels textiles Garnier-Thiébaut. Elle est la reproduction en granit d’une chapelle en bois style finlandais.
La chapelle Saint-Jacques à Kichompré, petite chapelle perchée sur une butte. Édifiée sans doute au XVIIIe siècle, la chapelle appartint après 1870 à la famille Garnier-Thiébaut, propriétaire du tissage.
La chapelle de la Trinité, érigée en 1768 par Dominique Viry. Cette chapelle mi-religieuse et mi-habitation servait d'école en hiver.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Creuse, construite en 1926.
Le temple protestant.
La synagogue ; en 1864 est loué à un boucher un local situé dans une maison faisant face à l'actuelle maison de la Culture afin d'y célébrer les offices. Acheté en 1890, ce bâtiment sert de lieu de culte jusqu'à l'invasion allemande de 194047.

Patrimoine lié à la nature


Tour de Mérelle

La tour d'observatoire de Mérelle : située au sud ouest de la commune, en direction de Sapois, elle coiffe une montagne au-dessus du lac. Un sentier de randonnée partant du lac au stade du lieu-dit Ramberchamp permet d'y accéder, ainsi que la route forestière D69 en direction du hameau du Phény. Depuis le haut de la tour, une vue panoramique spectaculaire sur le lac, la ville et le domaine skiable s'offre au promeneur.

Gastronomie


Les spécialités gastronomiques de Gérardmer sont nombreuses : le géromé (fromage de fabrication fermière, apparenté au munster), la truite de pisciculture, le pain d'anis, le miel de sapin, le fumé vosgien (lard et viande), les tofailles et la tarte aux brimbelles (myrtilles).




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